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Mission Terre-Océan

Amérique du Sud, 2009-2010

Les scientifiques de "La Boudeuse"

      Patrice Franceschi et son équipage sont partis en 2009 en mission officielle pour le ministre de l’Ecologie et du Développement Durable, Jean-Louis Borloo. La "lettre de mission" remise à Patrice Franceschi par le ministre et ses secrétaires d’Etat Dominique Bussereau et Nathalie Kosciusko-Morizet, était comme un écho à travers les siècles de celle que reçu en son temps Louis-Antoine de Bougainville pour lancer sa frégate "La Boudeuse" autour du monde, de 1766 à 1769. Bougainville était alors le premier des navigateurs à emmener avec lui des savants – comme on disait en ce temps-là – et, de ce fait, le premier à s’aventurer sur les mers pour des raisons scientifiques et non pas simplement pour des objectifs commerciaux, politiques, économiques, militaires ou diplomatiques.

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      La mission Terre-Océan était l’une des réalisations de "terrain" du Grenelle de la Mer dont le point de départ a été donné à bord de "La Boudeuse", le 27 février 2009, lorsque le navire se trouvait à Paris. Les préoccupations de ce "Grenelle" étaient multiples et reflétaient l’ambition de préserver l’avenir de la planète pour les générations futures : défense de l’environnement et de la biodiversité, lutte contre le réchauffement climatique, développement durable, maîtrise de l’énergie, etc.

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     Dans ce cadre, cette mission Terre-Océan se consacra aussi bien aux problématiques des océans qu’à celles de la terre elle-même, puisque celle-ci génère des fleuves qui en sont le prolongement. D’où le nom de cette mission qui reliait deux mondes que l’on sépare trop souvent mais qui, en réalité, n’en forment qu’un seul. Car la mer sera certainement l’avenir de la terre, et leur unité la seule manière de bâtir le futur des hommes.

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      Au-delà des études scientifiques, cette mission Terre-Océan participa aussi du vaste mouvement de sensibilisation du public à ces objectifs environnementaux, avec la volonté, pour sa part, de toujours maintenir l’Homme au centre des préoccupations afin de promouvoir une véritable écologie humaniste basée sur le développement durable. Pour ces raisons de sensibilisation du public, l’expédition a produit une série de films destinés au grand public, français et étranger, notamment en partenariat avec France Télévisions et l’Agence France Presse.

Résumés des expéditions :

Première expédition : Au vent de la Guyane

    Après une traversée de l'océan Atlantique de 47 jours, "La Boudeuse" est arrivée en Guyane, département français de l'immense Amazonie, pour y mener avec les scientifiques du navire une série d'expéditions consacrées à la biodiversité, à la géophotographie des fleuves, à la biologie, à la géologie et surtout aux problèmes liés à l'exploitation clandestine de l'or.

Deuxième expédition : L'or de Ouanary

    Après avoir achevé leurs missions scientifiques dans l'ouest de la Guyane, "La Boudeuse" et son équipage sont partis à la frontière du Brésil pour une deuxième série d'expéditions.

   Cette mission comportait deux parties. La première s'est déroulée dans une zone inhabitée et presque impénétrable : la pointe Béhague. C'est l'un des territoires les moins exploré de Guyane et il s'agissait d'en mieux connaître la biodiversité zoologique et botanique.

    Pour la deuxième partie, l'équipage s'est consacré à l'un des problèmes les plus importants que rencontre la Guyane actuelle : l'afflux toujours plus grand de chercheurs d'or clandestins venus du Brésil. L'exploitation illégale et incontrôlée de l'or s'accompagne de vagues de criminalité et de ravage sur l'environnement. Déforestation, destruction des sols et pollutions de toutes natures, notamment par le mercure qui sert à la récupération de l'or.

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